Mon féminisme me fait du mal.
Cette phrase, je me la suis arrachée à moi-même, après des heures de lutte interne, en novembre dernier. J’ai eu si peur de me l’avouer, et encore plus peur de le dire à mes proches qui se trouvaient avec moi, qu’avant de réussir à la verbaliser, j’ai ressenti une tension terrible, la sensation confuse que j’allais me trahir, tuer une partie de mon identité. Pourtant, quand ces mots ont finalement franchi mes lèvres, c’est un profond soulagement qui les a suivi.
Je suis (...)
